Chercheurs associés

Chercheuse principale

Lucie Hotte est professeure titulaire au Département de français et directrice du Centre de recherche en civilisation canadienne-française de l’Université d’Ottawa. Elle dirige également le Laboratoire de recherche sur les cultures et les littératures francophones du Canada. Ses recherches portent sur les théories de la lecture, les littératures minoritaires et l’écriture des femmes. Elle s’intéresse également à la réception critique des œuvres d’écrivains marginaux. Elle a beaucoup publié sur les littératures franco-canadiennes et québécoise ainsi que sur les enjeux institutionnels propres aux littératures minoritaires. En 2001, son essai Romans de la lecture, lecture du roman : l’inscription de la lecture (Éditions Nota bene) a remporté le prix Gabrielle-Roy et, en 2015, elle a reçu le prix du meilleur livre de l’Association des professeurs de français des universités et collèges canadiens pour René Dionne et Gabrielle Poulin : œuvres et vies croisées (Éditions David). En 2017, on lui a remis la médaille commémorative du 150e anniversaire de la Confédération du Sénat canadien en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle à la promotion de la culture franco-ontarienne. Madame Hotte est membre de la Société royale du Canada.

Chercheurs associés

Joël Beddows est spécialiste du théâtre franco-ontarien et metteur en scène reconnu.

En tant que directeur artistique du Théâtre la Catapulte (1998-2010), il s’est affirmé en tant que voix singulière de la création canadienne et un allié indéfectible des dramaturges. Au cours de son mandat de directeur artistique du TfT (2016-2021), il a notamment touché la mise en scène de classiques telles que Dom Juan de Molière (2017), Le Menteur de Corneille (2018) et La Seconde surprise de l’amour de Marivaux (2018).

Il a entre autre codirigé deux collections d’articles : Les théâtres professionnels du Canada francophone : entre mémoire et rupture (codirigée avec Hélène Beauchamp, Le Nordir, 2001, et rééditée chez Prise de parole, 2014) et Histoire et mémoire au théâtre : perspectives contemporaines (codirigée avec Louise Frappier, Presses de l’Université Laval, 2016).

Crédit photo : Vincent Kember

Ariane Brun del Re est stagiaire postdoctorale Banting au Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ) l’Université de Montréal et à l’University of British Columbia – Okanagan. Ses recherches portent sur l’inscription de la francophonie canadienne dans la littérature québécoise récente. Elle a codirigé l’ouvrage collectif L’espace-temps dans les littératures périphériques du Canada (Éditions David, 2018) et le numéro de revue savante « Nouvelles solidarités en littérature franco-canadienne » (Tangence, 2018).

Emir Delic est professeur au Département d’études françaises de l’Université Sainte-Anne et s’intéresse aux théories littéraires et culturelles comme aux enjeux institutionnels, éthiques et esthétiques des littératures de la francophonie canadienne (prose, poésie et théâtre). Ses projets de recherche des dernières années portent tout particulièrement sur les figurations de soi de sujets marginaux ou marginalisés, surtout sous l’angle des notions d’altérité et de temporalité. Depuis 2014, il fait partie du comité éditorial de la Literary Encyclopedia à titre de responsable du domaine des littératures québécoise et canadiennes-françaises.

Isabelle Kirouac Massicotte est professeure adjointe à lʼUniversité du Manitoba. Ses travaux portent sur le trash comme esthétique de la marginalité dans les littératures québécoise, franco-canadiennes et autochtones de langue française. Son livre Des mines littéraires. Lʼimaginaire minier dans les littératures de lʼAbitibi et du Nord de lʼOntario, est paru en 2018 aux Éditions Prise de parole.

Johanne Melançon est professeure titulaire au Département d’études françaises de l’Université Laurentienne où elle enseigne la chanson et la littérature de l’Ontario français et du Québec. Ses publications et ses recherches portent sur l’œuvre de poètes, romanciers et dramaturges franco-ontariens, de même que sur la chanson québécoise et la chanson franco-ontarienne. Son projet de recherche actuel pour lequel elle a obtenu une subvention du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada porte sur l’Analyse et mise en valeur des archives du théâtre franco-ontarien contemporain.

Jimmy Thibeault est professeur agrégé au Département des études françaises de l’Université Sainte-Anne où il est titulaire, depuis 2013, de la Chaire de recherche du Canada en études acadiennes et francophones. Il enseigne les littératures acadienne, québécoise, franco-ontarienne et francophone de l’Ouest. Ses travaux portent sur la représentation des enjeux identitaires, individuels et collectifs, dans les espaces culturels francophones du Canada. Il s’intéresse également aux transferts culturels en contexte de migration, de continentalité et de mondialisation. En 2015, il a fait paraître Des identités mouvantes : Se définir dans le contexte de la mondialisation (Éditions Nota bene, Prix Gabrielle-Roy 2015). Il a codirigé des dossiers spéciaux dans plusieurs revues, ainsi que l’ouvrage collectif Au-delà de l’exiguïté. Échos et convergences dans les littératures minoritaires (Éditions Perce-Neige, 2016).

Assistants de recherche

Alexandre Gauthier a complété à l’automne 2009 une maîtrise en Lettres françaises à l’Université d’Ottawa et à l’été 2017, une maîtrise en jeu classique à la Royal Central School of Speech and Drama de Londres. Acteur professionnel dans la région d’Ottawa-Gatineau depuis plusieurs années, il poursuit présentement ses études doctorales sous la direction de Lucie Hotte. Son projet de recherche s’intitule «_Au nom du père et du fils : la masculinité et la religion dans le théâtre canadien-français_».

Brigitte Murray a complété en 2016 une maîtrise en éducation de l’Université d’Ottawa, qui s’intitule « Le rapport à l’écrit en français et en anglais d’étudiants francophones universitaires issus d’un milieu francophone minoritaire », et pour laquelle elle a obtenu le prix 2018 de maîtrise de l’Association canadienne des chercheurs en langue et littératie. Elle poursuit un certificat en études des francophonies de l’Université d’Ottawa et a entrepris en janvier 2020 une maîtrise en Lettres françaises à l’Université d’Ottawa sous la direction de Lucie Hotte. Son projet de recherche s’intitule «_Le réseau épistolaire d’Élisabeth Bruyère (1839-1862)_: des identités individuelles et culturelles collectives qui s’entrelacent_».

Maxime Pagé a complété à l’été 2020 une maîtrise en Lettres françaises à l’Université d’Ottawa sous la supervision de Lucie Hotte. Elle a soutenu en novembre 2020 sa thèse intitulée « Né pour un petit pain : le petit peuple mis en scène dans quatre pièces de la francophonie canadienne » qui a été nominée pour le prix René-Lupien. Elle est maintenant enseignante et oeuvrera bientôt dans une école secondaire franco-ontarienne d’Ottawa.

Madeleine Shaw est originaire de Vancouver et est une passionnée de la science-fiction et des films d’horreur. Elle a achevé son baccalauréat en Lettres françaises avec une mineure en anglais en décembre 2020 et a entrepris en janvier 2021 une maîtrise en Lettres françaises à l’Université d’Ottawa sous la supervision de Lucie Hotte. Son projet de recherche s’intitule « Une écocritique féministe de trois romans d’Élisabeth Vonarburg ».

Myriam Legault-Beauregard est titulaire d’un baccalauréat éducation, d’un baccalauréat en traduction et en rédaction, ainsi que d’une maîtrise en études langagières de l’Université du Québec en Outaouais. Elle est membre de plein droit de l’Association des traducteurs et traductrices littéraires du Canada depuis 2020. Après avoir travaillé pendant plusieurs années comme traductrice et réviseure dans le secteur public, elle a récemment décidé d’entreprendre un doctorat en lettres françaises à l’Université d’Ottawa, sous la direction de Lucie Hotte. Sa thèse portera sur les liens entre la traduction et les prix littéraires au Canada. Dans ses temps libres, elle aime lire, traduire et écrire de la poésie.